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Etienne Chicot : décès du comédien et chanteur

Paris - Publié le mercredi 8 août 2018 à 12 h 24 - n° 260425

Etienne Chicot, chanteur et comédien français qui excellait dans les seconds rôles, est subitement décédé à 69 ans à Paris, dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé son agent, mercredi 8 août. Après quelques petits rôles au cinéma, dont celui d’un policier dans Monsieur Klein de Joseph Losey (1976) aux côtés d’Alain Delon, Etienne Chicot, né à Fécamp le 5 mai 1949, a rencontré le succès en 1979 avec l’opéra-rock Starmania de Michel Berger et Luc Plamondon et son rôle du milliardaire Zéro Janvier. Sa chanson Le Blues du businessman devenant un standard.

Ce coup de projecteur le ramène au 7e Art. Cette même année, il décroche un second rôle de flic qui en appellera d’autres, dans La Guerre des polices, puis joue en 1980 dans Un mauvais fils avec Patrick Dewaere et dans Le Choix des armes d’Alain Corneau (1981).

Acteur et compositeur, il a, à plusieurs reprises, pu mêler ses deux passions comme dans Hôtel des Amériques d’André Téchiné (1981) où il interprète un guitariste ou dans Mort un dimanche de pluie (1986) où il joue un responsable de maison de disques. Il incarnera aussi un manager dans Désordre (1986), le premier film d’Olivier Assayas et un animateur d’une station de radio dans Fréquence meurtre (1988).

Quelques premiers rôles lui sont offerts par la suite, entre autres dans Le Vent de la Toussaint en 1991. Mais les années 90 le voient se consacrer davantage à la télévision, notamment dans les séries Louis la brocante et Chefs.

Dans les années 2000, Etienne Chicot revient aux seconds rôles au cinéma, mais plus souvent dans un registre comique, comme dans Les Portes de la gloire avec Benoît Poelvoorde, Gomez & Tavarès, Palais Royal ! de Valérie Lemercier.

Il renoue aussi avec des personnages troubles auxquels il prête sa grosse voix grave dans L’Empire des loups (2005) ou Les Lyonnais d’Olivier Marchal (2011). L’acteur aux plus de 100 films, également vu aux côtés de Tom Hanks dans Da Vinci Code, a aussi rencontré le succès au théâtre, avec un Molière en 1989 pour Une absence, une pièce de Loleh Bellon.

© D.R.
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