Clin d’oeil - Mission impossible - Fallout : nous étions à l’avant-première tapis rouge non VIP

Satellifax doit encore faire ses preuves dans le domaine du cinéma, et n’est pas (encore) très très connu de toute la profession. Donc, nous n’étions pas invités à la (sûrement) magnifique avant-première organisée jeudi 12 février au Palais de Chaillot par Paramount. Et cela n’a rien de grave et encore moins d’offensant.

Mais nous avions envie de voir le film, qui ne sort en France que le 1^er août, dont nous avions déjà vu les images d’une partie de la (magnifique) course-poursuite à Paris lors du Studio Show organisé par le SFAP les 5 et 6 juillet. 

Nous avions donc réservé notre place au Pathé La Villette Imax qui projetait le film… et des images du tapis rouge avec un petit décalage. Une initiative exclusive du réseau, étendue à 12 villes en France. Excellente idée et vraie réussite, et cela au prix habituel Imax pour cette salle (17 € ou 5 € de supplément pour les cartes illimitées). 

La salle de 306 places était fermée à la réservation depuis plusieurs jours et était effectivement complète. Les spectateurs s’étaient auparavant vu remettre lors du contrôle une affiche du film en cadeau.

Alors que lors des « vraies » avant-premières il est nécessaire d’arriver largement avant l’heure de la séance, pour respecter l’organisation demandée et aussi bénéficier des meilleures places, l’heure de début de la séance était ici fixée à 20h. 

Et ce fut, en fait, un condensé monté du tapis rouge qui a été présenté entre 20h et 20h40, avant la projection du film, faisant se suivre sans aucun temps mort la présentation du film, les mini-interviews des acteurs et du réalisateur Christopher McQuarrie, et un plateau assez spectaculaire avec comme décor la tour Eiffel les réunissant pour une interview commune.

Un tapis rouge qui était ainsi très agréable à suivre et qui permettait au spectateur de faire partie des privilégiés.

Reste quand même que cette avant-première bis est moins efficace pour faire des relations publiques, et se montrer, un élément quand même important de ce type de soirée, lorsque l’on assiste à la « vraie » avant-première. Mais c’est évidemment une (mini) considération à laquelle nous étions bien les seuls à (très peu) penser dans une salle conquise par le film et l’événement.

Un mot du film : spectaculaire, efficace et des images magnifiques. Et, évidemment, le plaisir de toutes ces images de course-poursuite dans Paris, même si le spectateur pinailleur (que nous ne sommes pas, évidemment), s’étonnera d’un parcours qui combine dans le même plan la moto de Tom Cruise que l’on voit arriver de face depuis la rue du Pont-Louis-Philippe (Paris 4^e), puis que l’on retrouve immédiatement après de dos sur l’avenue de l’Opéra (Paris 2^e). Mais, là aussi, le spectateur qui n’a pas ses bureaux dans le Marais ne le prendra pas en compte !

Joël Wirsztel